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Coup de pouce aux mobilités douces
Tout au long de l’année, retrouvez dans votre journal municipal et sur les réseaux sociaux les multiples actions engagées par la ville et les ambitions de la municipalité pour préserver l’environnement et privilégier l’activité locale.
Un nouveau pôle gare pour fluidifier les cheminements
Zone stratégique s’il en est, le pôle gare va être complétement réaménagé. L’avenue Maurice-Berteaux ne débouchera plus sur la place de l’Europe. Seul un accès au parking des Lys sera conservé diminuant ainsi considérablement le flux de véhicules ce qui permettra d’étendre la place Pompidou et de passer en zone 20km/h. Parallèlement, plusieurs cheminements piétons sécurisés sont envisagés, notamment vers la future station de Tram et au-dessus de la RD190, vers les bâtiments de PSA avec la création d’une passerelle piétons.
Pour favoriser l’utilisation des vélos, de nombreux abris vont être construits avec un objectif de 150 places.
Les deux gares de bus sont, elles, conservées mais seront réaménagées pour faire face à l’augmentation de 30% du nombre de voyageurs prévue avec l’arrivée du RER Eole. A ce moment, un renforcement de l’offre sera sans doute nécessaire.
Un service de location de trottinettes et vélos électriques
Depuis le mardi 2 mai 2023, un service de trottinettes et de vélos électriques en location est testé sur Poissy par la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise et l’opérateur Tier. Une offre innovante de micro-mobilité qui se veut complémentaire du réseau de bus, notamment pour effectuer le premier ou le dernier kilomètre d’un trajet.
Tram 13 et vélo, vers un partage de la voirie
Projet majeur du Poissy de demain, le Tram 13 Express va redessiner une grande partie de la cité saint Louis. Il constitue de ce fait une opportunité pour repenser les modes de déplacement le long du tracé, permettant une traversée de la ville en toute sécurité, notamment pour les vélos.
Boulevard Gambetta, où il ne sera pas possible de concilier tous les modes de déplacement (tram, voiture, vélo, piéton), un trajet alternatif est envisagé via l’avenue Fernand-Lefebvre, le boulevard Victor-Hugo et l’avenue Maurice-Berteaux, pacifiée dans le cadre du réaménagement du pôle gare (voir ci-contre). Sur le boulevard de l’Europe (prolongé à terme jusqu’à l’avenue de Pontoise), une bande cyclable sera créée entre la place de l’Europe et l’Ecoquartier Rouget-de-Lisle que les cyclistes traverseront grâce à une coulée verte (voir par ailleurs). Un cheminement piétons et cyclistes sera également réalisé aux abords de la portion du Tram qui longe le quartier Saint-Exupéry, rue Saint-Sébastien puis sur une partie de la rue Adrienne–Bolland. Enfin, conformément aux recommandations de l’enquête publique, une piste cyclable reliera la station ZAC (entre les quartiers Saint-Exupéry et Rouget-de-Lisle) et le Technoparc, le long de la RD30.
Itinéraires cyclables : de la voie verte aux berges de Seine
Même si la mise en place d’un plan de circulation cyclable est de la compétence de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise, la Ville souhaite développer des itinéraires pour les vélos, à l’instar de la voie verte, inaugurée en présence de Jean-Paul Ollivier, dont elle porte le nom. Sur 6km, elle permet de relier les quartiers Saint-Exupéry et La Coudraie en passant par la forêt.
Un projet similaire doit voir le jour rapidement sur les berges de Seine pour une voie cyclable entre Villennes et la gare, via l’avenue Emile-Zola et le cours du 14-Juillet.
Des réflexions sont aussi menées pour créer des bandes cyclables rue de La Bruyère (pour rattraper l’itinéraire cycliste du Tram) et sur la rue Charles-Maréchal (où existe déjà un contre-sens cyclable) définie comme un axe privilégié pour relier le Clos-d’Arcy au centre-ville.
Favoriser la mobilité des aînés avec la Navette bleue
Pour répondre à la forte demande des aînés en matière de transport, la Ville a mis en place dès septembre 2015 la Navette Bleue. Ce dispositif gratuit a été amélioré avec le lancement d’une deuxième navette en mai 2016. Grâce aux retours des usagers, le tracé a été modifié pour que la fréquence soit plus importante. Les navettes vont du quartier Saint-Exupéry (en faisant un détour par Achères) jusqu’à celui de La Coudraie, marquant en tout une vingtaine d’arrêts, notamment les centres d’activité importants (stade, marché, mairie, RPA, hôpital, commissariat, place Racine…). En 2018, près de 32 000 personnes les ont empruntées.
Une coulée verte au coeur de l'écoquartier Rouget-de-Lisle
Projet de développement urbain majeur, l’Ecoquartier Rouget-de-Lisle intègre évidemment la question des mobilités. Situé entre le quartier Saint-Exupéry et la zone de la gare, il constituera une voie de passage privilégiée pour les piétons et les cyclistes grâce à la coulée verte, appelée Le Quai, qui traverse son parc de 1,7 hectare. Elle permet ainsi une continuité de l’itinéraire cyclable créé en parallèle du Tram.
Une passerelle piétons / cyclistes vers Carrières-sous-Poissy
Avec cette passerelle, les Carriérois pourront ainsi rejoindre facilement le pôle gare, qui doit être remodelé et qui verra passer les RER Eole et le Tram 13 Express, quand les Pisciacais pourront se rendre au Parc du Peuple de l’Herbe, qui couvre 113 hectares. Ce projet reprend le tracé direct du Vieux pont de Poissy, tout en préservant les vestiges historiques. La structure en arc, longue de 320 mètres, rappellera l’ancien édifice. Son architecture aérienne et légère, proposée par le groupe Ney & Partners, préservera la perspective paysagère.
Un bâtiment historique médiéval, inscrit au titre des Monuments historiques
Le Musée du Jouet est installé au cœur de la porterie de l’ancien Prieuré royal Saint-Louis de Poissy, fondé par le roi Philippe le Bel au XIVe siècle, en mémoire de son grand-père Saint Louis…
C’est dans le réfectoire de l’abbaye aujourd’hui disparu que se tint le Colloque de Poissy, première tentative de dialogue entre Catholiques et Protestants en 1561, à l’initiative de Catherine de Médicis. Le prieuré a été vendu comme bien national à la Révolution puis détruit pour revente des matériaux au début du XIXe siècle. La porterie est l’un des deux seuls bâtiments conservés de l'ancienne abbaye des Dominicaines.
Importants travaux de réhabilitation
Au bâtiment médiéval, remanié aux XVeet XVIesiècles, a été adjointe au XIXesiècle une maison sur 3 niveaux.
Cet ensemble a fait l'objet d’une campagne de travaux…
Les opérations menées de décembre 2016 à décembre 2018 ont répondu à différentes études menées sur la conservation du bâtiment, et sur son accessibilité. Ils n’ont pu commencer qu’après le conditionnement de l’ensemble des collections du musée et leur déménagement. Ils ont visé à normaliser les performances énergétiques du bâtiment (isolation du toit, changement des menuiseries, installation d’une centrale de traitement de l’air minimisent les écarts de température, installation d’un éclairage led), à le mettre hors d’eau (réfection du toit, pose de drains, restauration des façades de pierres de taille) et à favoriser l’accueil des personnes en situation de handicap par l’installation d’un élévateur.
Une extension du musée pour l’accueil et l’action culturelle vers le public a également été réalisée sous la maîtrise d’œuvre de l’architecte Diego Rodriguez, de l’agence A26 architectures.
Soutien financier
Ils ont été soutenus financièrement par la DRAC Ile-de-France, la Région, le Département et le fonds de dotation pour la culture et le patrimoine MéSeine Aval. Enfin, grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine - qui a également lancé une souscription publique en faveur des travaux - a apporté un exceptionnel soutien de 140 000 euros à la restauration de la porterie du Prieuré royal Saint-Louis de Poissy.
Proposer un franchissement en toute sécurité pour les piétons et les cyclistes, tel est l’enjeu de la construction de la passerelle entre Poissy et Carrières-sous-Poissy qui devrait voir le jour à l’horizon 2025.
La réalisation de l’ouvrage permettra de relier grâce à un itinéraire de circulation douce, deux villes en plein développement. Alors que les flux automobiles sur le pont actuel sont déjà très denses, ils sont amenés à augmenter dans l’avenir : 4 000 logements supplémentaires vont être édifiés sur Poissy et pas moins de 3 000 sur Carrières-sur-Poissy. Avec cette passerelle, les Carriérois pourront ainsi rejoindre facilement le pôle gare, qui doit être remodelé et qui verra passer les RER Eole et la Tram 13 Express, quand les Pisciacais pourront se rendre au Parc du Peuple de l’Herbe, qui couvre 113 hectares. Ce projet reprend le tracé direct du Vieux pont de Poissy, tout en préservant les vestiges historiques. La structure en arc, longue de 320 mètres, rappellera l’ancien édifice. Son architecture aérienne et légère, proposée par le groupe Ney & Partners qui a remporté le concours de maîtrise d’œuvre, préservera la perspective paysagère.
D’un coût de 24,5 millions d’euros TTC, la passerelle sera financée par l’Etat (18,7%), la région Ile-de-France (11,1%), le département des Yvelines (36,9%), la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (28,3%) et le Syndicat mixte d’aménagement, de gestion et d’entretien des berges de la Seine et de l’Oise (1,7%) qui porte le projet. « Nous avons intégré cette passerelle au programme Action Cœur de Ville et nous solliciterons également l’Etat à travers son plan Vélo annoncé récemment », ont précisé le maire de Poissy Karl Olive et le maire de Carrières-sous-Poissy Christophe Delrieu lors d’une conférence de presse en octobre 2017.
“Action Cœur de Ville” est un dispositif national et pluriannuel, destiné à redynamiser les centre-villes. 5,5 milliards d’euros sont alloués sur cinq ans à 222 villes dont Poissy pour financer des projets structurants portés par les collectivités jusqu’en 2022 dans les domaines du commerce, de l’urbanisme et du logement.
Le 2 octobre 2020, autour du maire Karl Olive, les partenaires du Plan Action Cœur de Ville (GPSEO, Département des Yvelines, Banque des territoires, Agence nationale de l’habitat…) étaient réunis en salle du conseil municipal pour lancer la deuxième phase du programme.
Après des études menées pendant deux ans, les actions proposées se répartissent en cinq axes :
Axe 1 : Améliorer l’habitat en centre-ville
300 logements ont été identifiés comme devant faire l’objet de travaux, dont 146 sont à réhabiliter prioritairement. Des actions incitatives peuvent être mises en place pour aider les propriétaires via une opération programmée d’amélioration de l’habitat (qui permet d’obtenir des aides de l’Agence nationale de l’habitat, action Logement, GPSEO…). Si les propriétaires sont réticents à réaliser les travaux, une opération de restauration immobilière pourra être lancée afin des les obliger à rénover l’habitat indigne. Un accompagnement peut aussi être mis en œuvre pour la rénovation des façades.
Axe 2 : favoriser un développement économique et commercial équilibré
Si la Ville de Poissy est attractive commercialement, il apparaît indispensable de développer une offre équilibrée sur tout le territoire et de créer un parcours marchant. Cela passe par plusieurs actions :
- Aménagement d’un auvent de protection place Corneille
- Mise en place de signalétique et de mobilier urbain
- Implantation de services de santé à l’arrière de l’Hôtel de Ville
En matière de développement économique, les projets (réfléchis avec GPSEO dont c’est l’une des compétences) portent sur le renforcement de locaux tertiaires avec une nouvelle offre de bureaux place de la République et la réhabilitation du Bon Vivant pour favoriser le tourisme.
Axe 3 : développer l’accessibilité, la mobilité et les connexions
Les actions projetées concernent le développement des modes actifs à travers un plan de jalonnement (signalétique horizontale et verticale, mobilier urbain pour améliorer l’orientation) et la création de stationnement cyclable. Les études proposent aussi de mettre en place un système d’affichage en temps réel des informations sur le stationnement automobile et sur la circulation. Le but est de guider les usagers avant et pendant leur déplacement afin de mieux répartir le stationnement selon les usages et de minimiser le temps de recherche d’une place.
Axe 4 : mettre en valeur les formes urbaines, l’espace public et le patrimoine culturel
Pour mettre en valeur le centre-ville, le projet est de requalifier la liaison entre la gare et la collégiale, en valorisant et en sécurisant les cheminement piétons, La première tranche consistera à paver le tronçon entre la collégiale et la rue Jean-Claude-Mary puis à aménager celle-ci, afin de laisser une plus large place aux modes actifs, en la mettant en sens unique.
Parallèlement, la Ville souhaite planter 1 000 arbres sur des places et des voiries de Poissy. Une opération ambitieuse qui ne pourra se faire qu’avec le concours des habitants.
Axe 5 : fournir l’accès aux équipements, aux services publics, à l’offre culturelle et de loisirs
Déjà lancée lors de la première phase, la principale action de cet axe consiste en la création d’une maison éco-citoyenne dans l’ancienne gare de la Grande Ceinture. Ce bâtiment, que la Ville souhaite sauvegarder, deviendrait un lieu de rencontres, de formation, de concertation, d’exposition et de sensibilisations aux thématiques écoresponsables. Cet espace d’information, centre de ressources ouvert associations, entreprises, scolaires et citoyens sera conçu en lien avec les acteurs locaux, à l’image de l’association Odyssée pour la Terre. Un jardin potager et une cuisine pédagogique sont envisagés aux côtés d’espaces d’exposition et de convivialité. La Maison éco-citoyenne sera tournée vers l’innovation. En valorisant les pratiques exemplaires, les nouveaux usages et les entreprises de pointe dans le dans le secteur du développement durable. En associant les nouvelles technologies (dispositifs d’affichage et de diffusion vidéo, accès numériques facilités…) pour s’inscrire dans la construction de l’avenir et la perspective d’une “smart’city” pisciacaise (ville intelligente, connectée et écoresponsable).