La matinée du vendredi 15 février est sortie de l'ordinaire pour les élèves de l'école Fournier. Si les cours ont commencé normalement, à 9h30 le directeur est passé dans les couloirs, sifflet à la bouche, pour lancer un plan particulier de mise en sûreté (PPMS). Le scénario de cet exercice, dont les professeurs n'avaient pas été avertis ? Trois établissements scolaires du même bassin d’éducation sont touchés par des symptômes collectifs : toux, irritations du nez, de la gorge et des yeux sans explication apparente. La Direction des services départementaux de l'Education nationale décide alors de déclencher le PPMS de façon préventive dans tous les établissements scolaires du secteur. 

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Dans l'école Fournier, une fois l'alerte déclenchée, pas de vent de panique. Les professeurs font sortir calmement les enfants pour les amener vers des lieux confinés, qu'ils calfeutrent ensuite avec du scotch pour minimiser la pénétration d'émanations toxiques. Pour occuper les élèves, des jeux ont été prévus et pour les enfants, pendant que les adultes s'affairent pour les protéger, l'exercice s'apparente plus à un grand moment de récréation.

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Raymond Letellier, élu délégué aux anciens combattants, police, pompiers et commémoration était chargé d'observer l'application du plan accompagné d'une agente, réserviste communale. Munis d'une fiche, ils ont évalué l'exercice selon plusieurs critères : mode de mise à l'abri (en l'occurrence le confinement), temps mis pour rejoindre les zones de mise à l'abri, équipements dans les lieux confinés (eau, poste radio, mallette de première urgence...), gestion de l'événement...

Le tout sera débriefé ultérieurement lors d'une réunion avec la direction de l'Education nationale.

En attendant, en fin de matinée, la vie a repris son cours à l'école Fournier : les enfants auront juste de belles anecdotes à raconter à leurs parents en rentrant chez eux

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