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Nommé directeur général du centre hospitalier universitaire (CHU) de Saint-Etienne depuis le 1er septembre, Michaël Galy, l’ancien directeur du centre hospitalier de Poissy Saint-Germain (Chips) entre 2013-2017, est revenu sur ses terres, lundi 6 novembre, pour un au revoir, en bonne et due forme, à ses équipes et aux personnalités du territoire.

« Je crois avoir écrit dans les Yvelines Nord la page la plus aboutie de ma carrière, a débuté celui qui était aussi directeur de l’hôpital de Mantes (2015-2017). En 2013, je rejoignais un établissement à l’image altérée, non pas en ce qui concerne les prises en charge médicales et soignantes, mais en terme de gestion, de gouvernance parfois même de cohésion. Pendant cette période, trois idées ont guidé mon action : redresser, reconstruire, restaurer. »

Pour le redressement, Michaël Galy a évoqué l’aspect financier de sa gestion : « Rien n’aurait été possible sans un redressement financier. Le plan de retour à l’équilibre budgétaire a été extrêmement rigoureux alliant développement de l’activité, maîtrise des charges et optimisation des organisations. J’ai bien conscience des efforts qui ont été demandés et qui se poursuivent encore. J’assume chaque décision prise afin de redresser la situation de l’établissement. » Depuis 2014, le Chips a enchaîné trois exercices à l’équilibre, voire bénéficiaires, et s’est désendetté.

La reconstruction est elle passée par l’obtention de la subvention du Copermo, ouvrant la porte à la construction d’un nouveau bâtiment à Poissy, qui abritera notamment les urgences et la maternité. « Le Copermo du Chips aura été le dossier le plus intense qu’il m’aura été donné de connaître, pendant deux ans, a avoué le directeur. Cette décision favorable est apparue comme celle qui allait donner un nouvel élan au Chips en confirmant son projet d’établissement. Quelle fierté de voir aujourd’hui le site en travaux. »

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Dernier point abordé par Michaël Galy « la restauration de la confiance entre le management et les équipes mais aussi entre les établissements et leur environnement. Nous y sommes parvenus grâce à la qualité des acteurs. Je remercie l’ensemble des personnes impliquées dans le fonctionnement de l’institution (conseil de surveillance, directoire, collectif des cadres, organisations syndicales) et bien entendu tous les agents du service public hospitalier pour leur investissement au service de nos concitoyens. » Michaël Galy a également évoqué l’action des politiques du territoire, comme Karl Olive, le maire de Poissy et président du conseil de surveillance de l’hôpital, avec lequel « une relation complice et amicale s’est instaurée. Tout le monde connaît son investissement dans le dossier hospitalier. J’ai pu apprécier une relation de travail, franche, simple et efficace. »

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L’édile pisciacais est justement revenu sur le bilan de Michaël Galy à la tête du Chips : « Vous avez réussi à redresser la situation (équilibre budgétaire, désendettement) et vous aurez été dans le même temps l’homme des grands projets. Un nouveau bâtiment de six étages verra le jour à Poissy, un projet à 70 millions d’euros, dont 40 millions financés par le Copermo. Des travaux de modernisation ont d’ores et déjà été engagés (2,5 millions pour des équipements médicaux en 2017). L’agrandissement de l’Etablissement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Hervieux (pour 4,5 millions d’euros) et la rénovation de celui de Ropiatal (5,5 millions d’euros) sont lancés. Vous avez aussi été l’homme du management. C’est bien sûr avec votre équipe et l’ensemble du personnel hospitalier que ces projets ont été rendus possibles. Seulement, savoir les mobiliser et les entraîner c’est un exploit que je ne minimise pas », a insisté le maire, remettant à Michaël Galy la médaille de la Ville.

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