Acteurs incontournables de la démocratie de proximité de Poissy, les référents de quartier ont tenu leur réunion annuelle le mardi 9 avril sous la présidence du maire Karl Olive et de Claude Grappe, élue coordinatrice du dispositif, pour dresser le bilan de leur action depuis 2014 et échanger avec les membres du Conseil de développement économique et social (Codes) de Poissy. 2 393 demandes ont été traitées par les référents depuis leur création.
Initié en septembre 2014, cet outil de lien social compte aujourd’hui 14 quartiers et autant de binômes élu/non-élu disposant de boîtes mails sur lesquelles les administrés peuvent faire part de leurs remarques et demandes. Celles-ci sont alors adressées aux services de la Ville concernés et une réponse est apportée en quelques jours.
La réunion a débuté par la présentation des nouveaux référents de quartier. A Saint-Exupéry, c’est Mireille Feller, retraitée, qui intervient désormais en binôme avec Jean-Pierre Cailleaud en tant que référente non-élue. Ils sont associés à une nouvelle référente élue, la conseillère municipale Desirée Koffi. A La Bruyère, Eléonore de la Latour de Geay est la nouvelle référente non-élue, tandis que Michèles Debuisser, conseillère déléguée à l’enseignement secondaire, devient la référente élue du Clos d’Arcy.
Avant de revenir sur le bilan de leur activité, Claude Grappe a tenu à saluer l’exceptionnel travail des référents : « Vous êtes très présents et faîtes du très beau boulot, même si ce n’est pas toujours facile. » L’élue est revenue sur les principaux thèmes de préoccupation des administrés : « Les points critiques restent la sécurité et les incivilités en général, l’entretien de la voirie – pas toujours facile avec le transfert de la compétence à la communauté urbaine - l’environnement avec l’entretien du cadre de vie et des espaces verts ».
Les questions de sécurité/incivilités représentent 31% des demandes traitées tout comme les questions de voirie/stationnement. L’environnement/propreté/cadre de vie arrive troisième avec 14%, si l’on excepte les remerciements. « Nous en recevons aussi beaucoup », se réjouit Claude Grappe avant de préciser que depuis 2014, et plus particulièrement en 2018, on notait un fléchissement des demandes dans chacun des thématiques phares. Pour exemple, sur la question de la sécurité, les référents sont passés de 270 à 158 demandes entre 2017 et 2018, « grâce aux mesures de contrôles et les interventions mise en œuvre, comme les contrôles poids-lourds », commente la coordinatrice du dispositif. « Aujourd’hui, nous arrivons aussi à répondre plus aisément à des choses récurentes ».
« On voit là l’efficacité du travail fourni sur la collectivité, a félicité le maire Karl Olive. Ces bons chiffres démontrent que les référents de quartier répondent à un véritable besoin. Il est intéressant de noter que parmi les conclusions du Grand Débat, il y a la demande par les Français d’une démocratie plus représentative, plus participative. Les citoyens veulent être acteurs de leur vie. C’est ce que nous faisons à Poissy, entre autres avec les référents. Merci pour votre engagement dans la vie des quartiers. »
La réunion s'est poursuivie avec la présentation de plusieurs actualités.
Raymond Letellier, élu délégué aux anciens combattants, pompiers, police et commémorations a présenté le dispositif de TéléAlerte mis en place par la Ville et qui permettra d’informer en temps réel les Pisciacais de tous risques naturels, technologiques. « Les référents de quartier ont leur rôle à jouer pour inciter les Pisciacais à s’inscrire », a expliqué l’élu.
Aline Smaani, élue déléguée aux aînés et à la famille, a pour sa part présenté la démarche “Villes Amies des Aînés” qui vise à améliorer l’accessibilité pour les seniors « et donc pour tous les Piscaicais ». Celle-ci débute par une série de réunion à destination des 65 ans et plus dans l’ensemble des quartiers de Poissy. Réunions auxquelles les référents sont invités à participer.
Marc Lartigau, président du Codes, a pris la parole a son tour pour rappeler le fonctionnement de l’instance consultative qui réunit des Pisciacais non-élus de tous horizons socio-professionnels. Depuis 2014, le conseil de développement a engagé des réflexions sur divers projets : rythmes scolaires, place du handicap, pistes cyclables… « Nous remettons à chaque fois une note d’orientation à Monsieur le maire », précise le président. « Je tiens à remercier le Codes qui fait un gros travail, je pense aux temps scolaires qui avait été un important dossier. Et aujourd’hui à l’accompagnement de la démarche qualité et de la charte d’accueil de notre Mairie », a souligné Karl Olive.