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Après avoir connu les Jeux olympiques de Rio, le boxeur pisciacais Elie Konki entame ce soir, lors de la réunion au Zenith de Paris où boxe Tony Yoka, sa carrière professionnelle contre Santiago San Eusebio. Un adversaire que le garçon connaît puisqu’il l’a déjà affronté… et battu en 2012. « Je l’avais emporté au premier round, du coup je ne sais pas vraiment comment il boxe, sourit Elie Konki. Je ne le prends pas à la légère mais de toute façon, lors de ma préparation, nous avons surtout travaillé sur ma boxe, pas celle de mon adversaire. » Une préparation longue, débutée dès le mois de mai, er qui suivait une longue période de convalescence suite à une blessure au tendon d’Achille : « Je me sens bien. Nous avons axé le travail sur les membres inférieurs, pour que j’ai des appuis plus solides en combat, détaille Elie Konki. Nous avons aussi fait beaucoup de fond : j’avais tendance à baisser physiquement en deuxième partie de round, là, ça ne devrait plus être le cas. Je pourrais être à fond tout le temps. »

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Pour ce premier combat pro, qui plus est dans une réunion prestigieuse, le garçon ne ressent pas de pression : « Quand on a fait les JO, on ne peut plus être impressionné par grand chose, assure-t-il. Je suis super heureux de boxer dans la même soirée que Tony et j’ai envie de briller, de faire un beau combat. Je suis passé à côté d’une médaille olympique en amateur, je veux me rattraper chez les professionnels avec des titres ! »

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