L'association des Amis du Jardin de l'Olivier invitait les élus et Pisciacais à participer ce mardi 10 mai à la journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions lors d'une cérémonie au Jardin de l'Olivier. Entouré des représentants des cultes de Poissy, du maire Karl Olive, de la sénatrice Marta de Cidrac, de Gilles Djeyaramane, élu délégué au cadre de vie, à l'environnement et aux affaires générale, des élus du conseil municipal, le président de l'association Alain Boucher a été le premier à s'exprimer dans ce lieu dédié à la paix. Rappelant la tragédie de l'esclavage, celui-ci en a appelé à la fraternité et à l'espoir. Il a adressé un message à la jeunesse afin de celle-ci cultive « l'art de la compréhension de l'autre ». Et de citer Victor Hugo : « République blanche et république noire sont soeurs, de même que l'homme noir et l'homme blanc sont frères ».
Gilles Djeyaramane a pris la parole à son tour, rappelant que « contribuer à apaiser les âmes » était « aussi un des buts du jardin de l'olivier ». Il a pour sa part lu quelques vers d'Aimé Césaire, extrait des Cahiers du retour au pays natal. Avant que ne résonne la Marseillaise, le maire Karl Olive a rappelé que la France avait aboli l'esclavage en 1848, un siècle avant que ne soit inscrit en 1948, dans la déclaration universel des droits de l'homme, cette phrase : ”Nul ne sera tenu en esclavage, ni en servitude ; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.” « Nous honorons aujourd'hui la mémoire de millions d'hommes et de femmes brisées, déshumanisées ». L'esclavage reste « une cicatrice indélébile que la France regarde en face et qui doit être expliquée aux jeunes », a souligné l'élu.