Lors de la réunion publique du 18 février, organisée par la Ville, de nombreux habitants du quartier de La Coudraie avaient exprimé leur mécontentement vis-à-vis des promoteurs : réserves sur les logements, manque de réponses et de considération... les griefs étaient nombreux. Le maire Karl Olive avait alors demandé à Bouygues, Nexity et Terralia d'organiser des permanences afin de répondre aux propriétaires.
Nexity (le 13 mars) et Bouygues (20 mars) ont parfaitement coopéré en recevant leurs clients et en prenant en note leurs doléances. « C'est une démarche importante mais nous serons vigilants sur la suite, confie Jean-Jacques Nicot, adjoint au commerce, à l'artisanat, aux marchés forains et à l'événementiel et référent élu du quartier de La Coudraie. La Ville effectuera un suivi de ces demandes. Nous restons aux côtés des habitants. »
Une dernière permanence était prévue avec Terralia mercredi 28 mars. Mais si la Ville était représentée avec Jean-Jacques Nicot, que le référent non élu du quartier Engin Oral et le syndic de copropriété sont bien venus, le promoteur a lui brillé par son absence, estimant qu'il n'y avait pas de problèmes avec les logements livrés. Ce n'était pas l'avis des nombreux propriétaires qui se sont déplacés à cette permanence : problème d'écoulement d'eau, de fissures, de travaux non conformes, de carrelage, de chauffage et de finitions, notamment dans les parties communes, les griefs étaient nombreux et ont été scrupuleusement répertoriés par le syndic et la Ville. Les habitants ont aussi et surtout déploré l'absence de réponse de Terralia à leur endroit. Le maire Karl Olive est également venu constater l'absence du promoteur et n'a pas caché sa colère : « Les représentants de Terralia avaient accepté le principe de cette permanence lors de la réunion publique mais aujourd'hui, ils ne sont pas venus, c'est inadmissible, juge-t-il. Nous ne lâcherons rien et la Ville sera à vos côtés si vous décidez d'une action en justice. Je vais également contacter Grand Paris Aménagement, l'aménageur du quartier, pour voir ce qu'il est possible de faire avec eux face à ces promoteurs qui n'assument pas leurs responsabilités. »
Retrouvez le compte-rendu de la réunion du 18 février ici.