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« 11 novembre 1918. Le onzième jour du onzième mois à la onzième heure, dans toute la France les cloches sonnent à la volée ». La Première Guerre mondiale est terminée. Samedi 11 novembre 2017, 99 ans après, les Pisciacais, associations patriotiques, autorités et élus se sont rassemblés au cimetière de la Tournelle, affrontant les intempéries, pour commémorer l’Armistice de la Grande Guerre et rendre hommage aux millions de victimes et blessés du conflit. 

Comme l'a rappelé le maire Karl Olive dans son discours, après les dépôts de gerbe aux côtés de la sénatrice Sophie Primas et de la conseillère départementale Elodie Sornay, « l’horreur vécue au quotidien par nos soldats, nombre de Pisciacais l’ont vécu. 304 ne sont pas revenus du front ». Certains de ces héros ont des noms familiers aux Pisciacais. Les frères Charles et Pierre Perret, fauchés à une semaine d’intervalle en octobre 1914 ; l’abbé René Camus, mort sur le front à 26 ans ; Albert Pouget qui succombe à ses blessures après la fin du conflit… « Si nous sommes réunis ici, devant ce monument aux Morts, c’est d’abord pour leur rendre hommage. Pour que l’horreur qu’ils ont vécue ne soit pas oubliée. Pour que leur sacrifice n’ait pas été vain. N’oublions jamais. En l’honneur de nos morts et de leurs familles, vive Poissy, vive la République et vive la France ! » 

Les élus, aux côtés du conseil municipal junior, dont c'était le premier événement officiel depuis son élection en octobre, ont ensuite visité les tombes militaires avant de rejoindre le cortège qui a défilé vers le centre-ville pour la deuxième cérémonie commémorative sur le parvis de la Mairie. Entouré des enfants sur les marches de l'Hôtel de Ville, le maire Karl Olive a invité chacun à perpétuer le souvenir de la Grande Guerre, à ne jamais oublier combien furent lourdes les conséquences de cette guerre abominable et surtout à rester des messagers de paix. « Nous sommes tous des acteurs de la paix, elle n'est jamais acquise ». Et de citer Simone Veil : « Aujourd'hui, un nouvel engagement doit être pris pour que les hommes s'unissent au moins pour lutter contre la haine de l'autre, contre l'antisémitisme, contre le racisme, contre l'intolérance »

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A l'issue de la cérémonie, Jeannine Danloue s'est vue remettre le diplôme d’honneur de porte-drapeau par le maire Karl Olive.

 

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