Sur la tourelle de la rue de la Tournelle (RD30) récemment rénovée et sur le bâtiment de l’Octroi, rue du Général-de-Gaulle, trois plaques routières d’antan ont retrouvé une nouvelle jeunesse. Les lettres blanches sur le fond bleu leur redonnent leur éclat d’autrefois. Ce tour de force, ces plaques le doivent à Nicolas Jamois, un passionné qui aime à restaurer ces panneaux indicateurs. « Dans un premier temps, je photographiais les panneaux routiers Michelin en béton, puis je suis tombé sur ces plaques en fonte. Depuis avril 2014, je suis passé à leur restauration. Sur Internet, j’ai appris qu’il s’agissait de plaques dite de cochers et qu’elles dataient de 1833 », confie ce chauffeur de car, habitant d’une petite ville du Loiret.
Aujourd’hui sa notoriété a largement dépassé les frontières de son village et regroupe près de 200 membres sur son facebook “Lesplaquesdecocher”. En près de 3 années, Nicolas a déjà rénové 184 plaques. Celles de Poissy sont les numéros 131, 132 et 133 et ont été réinstallées l'été dernier. Avec le premier trimestre 2017, il se prépare à restaurer 10 plaques pour la communauté de communes de Livarot et 13 pour celle de Limours. « Je passe entre 5 à 6 heures par semaines à ce violon d’Ingres », explique-t-il, « Ma technique est simple et repose sur l’huile de coude. À la brosse métallique, je débarrasse la plaque de la rouille. Ensuite, la mise en peinture se déroule en deux temps. Le fond est recouvert de bleu, les lettres et chiffres sont peints en blanc. Il faut être méticuleux ». Ce mordu prend seulement 10 euros pour la restauration de l’une de ces belles de fonte et espère redonner une seconde vie à de nombreuses autres plaques. « Il ne se passe pas de semaine sans qu’une mairie me contacte », indique Alain, « j’ai du travail pour des années… ».
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