Un an jour pour jour après les terribles événements qui ont endeuillé la France, un hommage aux victimes des actes terroristes du 13 novembre 2015 a été rendu au jardin de l’Olivier. Outre les élus et les membres de l’association des Amis de l’Olivier qui rassemble les représentants des cultes, un public nombreux est venu se recueillir.

  

« Au-delà des mots, nous sommes là pour dire ensemble que notre devoir est de s’attaquer à l’ignorance en allant au plus près de notre jeunesse dont beaucoup sont en perte de repère, a témoigné Alain Boucher, le président de l’association des Amis de l’Olivier, après avoir eu une pensée pour les victimes de la folie terroriste. Nous ne tomberons pas dans l’angélisme mais nous nous plaçons dans une démarche d’espérance. La République française ne vaincra pas le terrorisme en trahissant ses valeurs mais en restant fidèle à sa devise « Liberté, Egalité, Fraternité“. »

Gilles Djeyaramane, élu délégué au cadre de vie, à l’environnement et aux affaires générale, a ensuite pris la parole : « Comme nos aïeux qui ont combattu dans les tranchées, ils méritent l’hommage que nous leur consacrons. Ils sont bien plus que des victimes ! Ils sont l’incarnation de la République. Ils sont les Marianne du 21ème siècle. A travers eux, c’est en effet la France toute entière qui a été visée, qui a été attaquée, qui a été martyrisée. Ces jeunes Français lâchement exécutés le 13 novembre dernier, ne sont pas simplement de nouvelles victimes du terrorisme le plus imbécile. Ils sont bel et bien les victimes de la guerre que nous menons contre la barbarie. » Une barbarie qui n’est plus l’apanage « de quelques djihadistes retranchés dans des grottes afghanes. Ce sont désormais des enfants de notre République qui prennent les armes contre nous. »

Le lieu de la cérémonie, le jardin de l’Olivier prend alors tout son sens, selon l’élu: « Lieu de partage et de rencontre des différents cultes, le jardin de l’olivier, situé rue de la Paix est l’incarnation de notre capacité à vivre ensemble. Dans la Fraternité. »

Le maire Karl Olive a conclu le moment des discours par une très brève prise de parole :

« Nous sommes des passeurs de mémoire, nous sommes des passeurs d’amour, nous sommes des passeurs de paix. »

Cette cérémonie a été marquée par deux grands moments : l’interprétation de l’Alleluia de Leonard Cohen par Alessandro Casu et une Marseillaise entonnée toute en retenue et en émotion. Les citoyens ont ensuite déposé, au pied de l’Olivier des bougies et des fleurs en mémoire des victimes.

  

 

 

Nous ne les oublierons pas.

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