Parc Meissonier, en début de soirée. Des coups de feu retentissent lors d’une manifestation en plein air. Immédiatement, c’est la panique parmi le public présent, des gens sont choquées, d’autres s’enfuient, certains sont même blessés…

Comment les secours s’organiseraient-ils dans de telles circonstances ? C’était tout l’objet de la simulation de crise qui s’est déroulée samedi 12 novembre. Cet exercice, réalisé pour la première fois sur Poissy, avait pour but de déclencher le Plan communal de sauvegarde (PCS) et d’observer les réactions de chacune des parties impliquées : la police municipale, la protection civile et les services de la Ville (sapeurs-pompiers, Police nationale et gendarmerie n’intervenaient pas, ils étaient présents en simple observateur).

De la mise en place d’un poste de commandement à celle d’un centre d’accueil pour les impliqués à l’école maternelle l’Abbaye en passant par les recherche des disparus grâce à une brigade cynophile, la communication, la gestion de la presse, tout s’est déroulé dans les conditions du réel : une personne recherchée est même restée perchée dans un arbre pendant plus d’une heure !

   

Au final, cette simulation, qui a impliqué plus de 80 personnes, a apporté son lot d’enseignements et d’axes d’amélioration. « Nous sommes dans la prévention, a commenté le maire Karl Olive lors du debriefing de l’opération. Tout ce que l’on peut préparer nous facilitera la tâche en cas d’événement dramatique. Nous devons remplir un cahier des charges dans lequel chacun saura ce qu’il doit faire en cas de problème. Il s’agit de notre responsabilité d’élu. »

  

Du côté de la protection civile, Arnaud Sepval, le président yvelinois a salué cette initiative : « Cela permet de travailler en coopération avec les services de la Ville, d’adopter les bons réflexes, d’avoir les bons interlocuteurs, note-t-il. En outre, pour nous, c’est très instructif : la plupart de nos secouristes n’avaient jamais participé à un tel exercice. »

Chez les sapeurs-pompiers, même son de cloche : « C’est une très bonne chose d’avoir réalisé cette simulation. Dans une ville de 40 000 habitants, les gens le méritent. »

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