Afin d’offrir une meilleure prestation aux bénéficiaires de l’aide à domicile (et notamment une continuité de service le soir et le week-end, ce que le Centre communal d’action social ne peut pas faire), la Ville décidé de réorganiser ce service. Les associations et entreprises exerçant cette activité étant nombreuses et de qualité sur Poissy, la municipalité a choisi de se tourner vers elles pour continuer à aider les bénéficiaires, en remplacement des aides à domicile du CCAS. Après une première explication de ce nouveau dispositif le 18 mai, une seconde réunion était organisée jeudi 30 juin à la Résidence pour personnes âgées (RPA) “Les Ursulines“ afin de présenter les différentes structures qui vont prendre le relais du CCAS :
« Nous sommes conscients qu’un tel changement peut être difficile, a expliqué Sylvie Tounsi, directrice de la vie sociale. C’est pourquoi la Ville, via un appel d’offre et un cahier des charges précis, a présélectionné onze associations ou entreprises qui présentent toutes les garanties de qualité de service pour vous. Mais vous n’avez absolument aucune obligation de sélectionner l’une d’entre elles. Vous pouvez trouver vous-même une solution si vous le souhaitez. »
En terme de calendrier, Sylvie Tounsi a signifié que la réorganisation avait « déjà commencé, notamment du fait de départs en retraite. Aujourd’hui, vous pouvez prendre contact avec les structures, les questionner et vous faire une opinion. Prenez ensuite votre temps pour choisir afin que le changement s’effectue le mieux possible. Lors de toutes ces étapes nous vous accompagnerons. Nous espérons que d’ici la fin de l’année tout le monde aura trouvé une solution. »
Au cours de la réunion, un bénéficiaire s’est inquiété de l’avenir des aides à domicile de la Ville : « Il s’agit pour nous d’une question primordiale, a répondu Sylvie Tounsi. Nous n’arrêterons pas le service tant que tout n’aura pas été réglé pour chaque bénéficiaire mais aussi pour chaque agent. La moitié de nos intervenants exprimaient depuis longtemps une volonté de changement d’activité. Avec le service des Ressources humaines et le Centre d'initiative des métiers d'aide à la personne (Cimap), nous leur avons proposé plusieurs choix. Aujourd’hui, huit sont encore dans notre service (il y en avait 19 en 2015). Dix ont participé à un bilan d’orientation et se sont “reconverties“, parfois grâce à des stages d’immersion qui leur ont permis de découvrir un nouvel univers professionnel. Pour celles qui voulaient rester dans l’aide à domicile, nous avons sollicité les structures présentes aujourd’hui pour qu’elles puissent continuer à exercer. »