Parcs et jardins se mettent au vert
2019 est placé sous le signe du développement durable dans la cité saint-Louis. Tout au long de l’année, retrouvez dans votre journal municipal, les multiples actions engagées par la Ville et les ambitions de la municipalité pour préserver l’environnement. Cinquième thème abordé
en ce mois de mai 2019 : les espaces verts.


Les opérations de réhabilitation sont l’occasion d’améliorer les performances énergétiques des logements parfois de manière très importante, grâce à de nouvelles technologies.
Des bâtiments plus économes en énergie
La lutte intégrée contre les parasites
Face aux parasites, le service des espaces verts utilise des mesures biologiques de trois natures :
- Le lâcher d’insectes prédateurs en fonction de l’infestation (pucerons, cochenilles, thrips…). Par exemple, les larves de coccinelles se nourrissent de pucerons. « L’objectif n’est pas d’éradiquer le prédateur mais de le contrôler afin qu’il ne détruise pas les plantes », précise toutefois Marc Brière, le responsable des espaces verts.
- Les champignons, utilisés contre des insectes ou d’autres champignons.
- Les bactéries qui servent dans la lutte contre des champignons et les larves de la pyrale du buis notamment.
Le retour de la binette et de l’huile de coude
Avec la disparition des produits phytosanitaires, des méthodes traditionnelles ont fait leur retour en force. « Nous utilisons beaucoup plus la binette pour certains endroits désormais, confie Marc Brière. C’est une technique qui nécessite du monde et des passages réguliers mais qui est neutre pour l’environnement. »
Le paillage
Sur les massifs de plantes vivaces, le service des espaces verts a redéveloppé la technique du paillage : « Cela permet de contrôler les mauvaises herbes et conserve l’humidité, ce qui engendre un arrosage moindre », détaille Marc Brière. En 2019, des essais de paillage avec du gazon coupé lors des tontes sont réalisés sur certaines zones peu passantes du parc Meissonier et du Technoparc.
Le terreau à la place des engrais
Depuis la création de la végéterie, la Ville de Poissy utilise du terreau, appliqué en hiver, à la place des engrais. « Il est incorporé directement dans le sol lors des renouvellements de massifs ou épandu sur les pelouses », décrit Marc Brière.
La nature en liberté
Sur certains secteurs, la municipalité a choisi de n’effectuer qu’un ou deux fauchages maximum par an sur des zones moins fréquentées comme les talus du Technoparc, la zone haute du parc Meissonier, les abords de Nationale 13, la route de Villennes. « Les fauches tardives favorisent le retour d’une biodiversité qui avait disparu, souligne Marc Brière. Il s’agit d’une pratique désormais bien acceptée par la population, grâce à l’information qu’on a fait passer. Lors de la Fête de la Nature dans le parc Meissonier, nous allons installer un espace où les enfants pourront semer des boules d’argile avec des graines : nous n’interviendrons pas dans le temps, ainsi ils pourront voir l’évolution des plantes. »


Une gestion maîtrisée de l’eau
Maîtriser la gestion de l’eau est un élément clé de l’écoresponsabilité aujourd’hui, encore plus dans le domaine des espaces verts. Sur ce sujet, la Ville de Poissy a depuis longtemps rationalisé son utilisation. Cela passe en premier lieu par le choix d’essences moins gourmandes en eau : plantes vivaces et graminés occupent aujourd’hui une place plus importante dans les massifs et les jardinières en suspension. Pour l’arrosage, une station de pompage a été installée il y a dix ans pour utiliser l’eau des sources du Parc Meissonier.
En 2019, un nouveau système d’arrosage automatique, géré par ordinateur, sera déployé sur les 70 sites du territoire pisciacais. Opérationnel depuis le mois de mai, il permet, grâce à une connexion avec une station météo, de réguler la distribution de l’eau en fonction des précipitations. En outre, en cas de fuite, le dispositif se coupe automatiquement. Avec cet investissement de 300 000 euros, la Ville aura désormais une gestion plus rigoureuse de ses fluides.


La 3e fleur, symbole de l’engagement pisciacais pour l’environnement
Avec ses parcs, jardins et massifs fleuris trois fois par an (printemps, été, automne), ses 300 000 plantes produites dans les serres municipales, la Ville de Poissy est naturellement créditée de trois fleurs au concours des Villes et Villages fleuris. En juillet prochain, un jury parcourra les rues de la cité Saint-Louis pour confirmer ce statut et pourra constater les efforts réalisés en faveur du développement durable, une composante désormais essentielle dans l’attribution des fleurs : réduction de la consommation d’eau, utilisation de la lutte intégrée et d’engrais biologiques pour les plantes, développement des jardins partagés et de jardins pédagogiques, mise en place de l’Agenda 21, développement des mobilités douces, opérations de sensibilisation à l’environnement et de nettoyage de la forêt et des berges de Seine. Autant d’éléments qui font de Poissy une ville éco-responsable… et fleurie !


Le temps de dégradation des déchets dans la nature
« Nos parcs et jardins sont de véritable bouffées d’oxygène pour les Pisciacais vivant en zone urbaine. Nous aimons nous y promener, jouer avec nos enfants, échanger en famille, entre amis ou y faire du sport… Ces espaces certes domestiqués mais naturels avant tout participent à améliorer notre cadre de vie et apportent du lien social, de la biodiversité dans ces zones où le béton prédomine. Nous savons tous qu’ils participent à notre bien-être. Aujourd’hui, grand nombre de nouveaux résidents des villes cherchent à déménager près de ces parcs et jardins, pour pouvoir en profiter à tout moment. La gestion différenciée de ces espaces verts permet d’entretenir leurs qualités environnementales et valorisent des pratiques horticoles transmises par les jardiniers de la ville. Cette démarche de préservation des qualités naturelles des parcs et jardins doit être communiquée aux usagers. Il en va de même des déchets polluant notre vue, ainsi que les sols de ces espaces de détente. Quand on sait qu’une canette ou un mégot mettent autant d’années à se dégrader, il nous parait important de mettre en avant quelques éléments essentiels concernant le temps de dégradation des déchets dans la nature. »