Alors que l’équipe de CFA va disputer son 5e match de préparation ce soir à Saint-Ouen-l'Aumône et à une semaine de la reprise du championnat, entretien avec le nouvel entraîneur de l'AS Poissy foot, Kader Chehida, 41 ans.

 

Comment êtes-vous arrivé à l’AS Poissy ?

Il y a trois ans, en même temps que le président Bruno Seuillet. J’étais alors en charge du recrutement et de la gestion du groupe puis de la coordination du pôle senior et U19.

 

Comment appréhendez-vous cette première expérience d’entraîneur au niveau national ?

Sans appréhension justement. J’ai déjà un bon vécu de coach en Ligue de Paris avec Chanteloup et Les Mureaux avec plusieurs montées à la clé. Je suis bien préparé à ce travail de par ma formation mais j’ai aussi fait en sorte d’être bien entouré : nous partons cette saison avec un staff élargi.

 

Comment se compose-t-il ?

De Guillaume Serra, Mohamed Haddadou et Mohamed Aïd, mes entraîneurs adjoints et de Vincent Magniez qui s’occupe plus spécifiquement des gardiens.

Nous travaillons les uns avec les autres même si chacun a un rôle plus précis. Il existe une vraie complémentarité dans le staff et nous tirons tous dans le même sens.

 

Après une saison terminée sur le podium, quel est l’objectif de ce nouvel exercice ?

Nous allons vivre une année de transition, pour relancer le projet club. Nous voulons d’abord prendre rapidement des points pour ne pas avoir à se préoccuper du maintien. Après, si nous pouvons jouer les premiers rôles, on ne s’en privera pas !

 

Il y a eu de nombreuses recrues (9) à l’intersaison, comment jugez-vous ce groupe ?

Le défi est pour nous de compenser le départ de Yannick Mamilonne (18 buts la saison dernière) en Ligue 2 à Amiens. Dans cette optique, nous cherchons encore à nous renforcer devant. Dans les autres secteurs, nous sommes bien fournis, notamment au milieu. Nous pouvons aussi compter sur des jeunes prometteurs.

 

Parmi les nouveaux venus, on compte le gardien Vincent Planté, 300 matches professionnels. Un choix qui peut paraître étonnant après les bonnes saisons de Sébastien Renot ?

Il a 35 ans et est venu chez nous dans le cadre d’un projet club pour apporter son vécu. Pour l’instant nous n’avons pas de n°1 : Vincent ne sera qualifié qu’en octobre, Sébastien commencera la saison. Après, on verra qui méritera le plus d’être titulaire. Nous en avons discuté avec Sébastien, il est d’accord avec cette vision d’une concurrence saine. Jamais nous n’aurions fait venir Vincent sans son accord.

 

Comment voulez-vous faire évoluer votre équipe ?

Les axes de travail seront un peu différents de ceux de l’an dernier. Nous voulons avoir plusieurs plans de jeu, en axant sur le volet technico-tactique. Le groupe doit aussi être capable de répondre physiquement et mentalement aux adversaires. En fait, nous travaillons beaucoup sur le collectif avec trois mots clés : respect, humilité et solidarité.

 

Le club est versé dans la poule des équipes du Nord, qui ne vous ont pas forcément réussi l’an dernier ?

On connaît bien cette poule. Elle est surtout compliquée car nous allons rencontrer six équipes franciliennes, ce qui signifie six derbies. On prendra la température du championnat dès le premier match contre l’Entente Sannois-Saint-Gratien à domicile. Avec la volonté de faire de Léo-Lagrange, comme l’an dernier, une vraie forteresse.    

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