L’union du commerce et de l’artisanat de Poissy (Ucap) organisait mardi 3 avril dans les locaux de la Saint Louis une réunion de présentation de l’association et de ses nouveautés à l’attention des commerçants et artisans pisciacais. Une centaine de personnes étaient réunies pour ce cocktail d’échanges, en présence du maire Karl Olive et de Jean-Jacques Nicot, adjoint délégué au commerce, à l’artisanat, aux marchés forains et à l’événementiel, venus rappeler le soutien sans faille de la municipalité au développement de l’activité commerçante.
« On ne connaît pas forcément l’Ucap », a estimé d’emblée la présidente Nolwenn de Sousa rappelant que l’association avait été créée en 1925 et comptait 90 commerçants et artisans aujourd’hui. L’Ucap a récemment instauré une cotisation unique pour ses adhérents, développé sa communication digitale, à travers une refonte du site internet www.commerces-poissy.fr - « 2 313 pages vues depuis la mi-février 2018 », sa page facebook (1 643 followers), renforcé ses animations (fêtes des mères et des pères, Noël, semaine du goût, week-ends TVA à 0%, salon du bien-être, partenariat avec les pompiers pour le bal du 14 juillet…) sans oublier les événements internes (afterwork une fois par mois pour échanger avec les collègues, par exemple).
La présidente a également insisté sur la carte de fidélité Tempo III qui permet d’obtenir des remises et du temps de stationnement gratuit, offert par la Ville. « En 2017, nous avons enregistré 16 563 transactions avec la carte et 8 024 stationnement ont été offerts. Nous allons continuer à avancer main dans la main avec la mairie car nous avons le même objectif : le développement du commerce. Mon dernier mot sera Union. Car l’union, c’est notre force ».
Le maire Karl Olive a salué le travail mené par Nolwenn de Sousa et son équipe. « Vous contribuez à valoriser l’image de Poissy tout comme PSA, l’arrivée du PSG ou la villa Savoye. Si Poissy est présentée comme la capitale économique de la vallée de Seine, c’est aussi parce que que nous disposons d’un tissu commerçant fort de sa diversité et de sa qualité », a apprécié l’élu. Et de revenir sur les différentes mesures engagées par la ville en faveur du commerce : la taxe sur les friches commerciales qui a permis d’en finir avec les loyers hors de prix - « résultat, jamais la rue du Général-de-Gaulle n’a été aussi occupée qu’aujourd’hui » ; les chèques cadeaux pour les naissances à utiliser auprès de partenaires pisciacais, tout comme la pochette scolaire à chaque rentrée ; l’exigence de la ville sur tous les projets structurants (par exemple le Campus Paris Saint-Germain) pour que ceux-ci s’appuient sur les forces vives du territoire. Ou plus récemment la bonne nouvelle de l’attribution de sommes par l’Etat pour redynamiser le centre-ville dans le cadre du dispositif “Action Cœur de Ville”. « Nous faisons partie des sept villes des Yvelines à bénéficier de cet outil de redynamisation. Nous ne savons pas encore de combien nous disposerons durant cinq ans, mais soyez certain que nous irriguerons tout le centre-ville ».
Le maire est ensuite revenu sur la réforme du stationnement payant, transféré aux collectivités. « Nos tarifs sont parmi les moins chers de la région, et avec la carte Tempo, vos clients paient encore moins cher. Le résultat c’est que depuis janvier nous avons augmenté de 30% les rotations dans le centre ville et c‘est bien ce que l’on voulait tous ».
Pour conclure le maire, a appelé les commerçants à se rassembler encore plus nombreux au sein de l’Ucap. « Nous avons besoin d’une union forte pour qu’elle puisse encore plus peser, adossée à la Ville. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».
Jean-Jacques Nicot est intervenu à son tour. « Depuis que le service commerce s’et installée en lieu et place de l’office du tourisme en 2016, celui-ci n’a fait qu’évoluer et a pris une dimension plus qu’intéressante pour le devenir de notre attractivité commerciale. Avec l’équipe qui m’entoure, nous avons souhaité que ce service devienne un guichet unique pour toute personne ayant le projet de s’installer sur Poissy. En 2016, nous avons ainsi reçu près de 140 porteurs de projets. En 2017, nous avons effectué 175 rendez-vous et nous approchons de la cinquantaine depuis le début de l’année », preuve de l’attractivité croissante de la cité saint Louis.
L’adjoint au commerce est revenu sur la mise en place de la taxe sur les friches commerciales en avril 2016 afin de favoriser la remise sur le marché des locaux commerciaux restés vides depuis plus de deux ans. « En 2016, 15 friches étaient concernées et 7 ont trouvé preneur en 2017, ce qui nous vaut d’avoir un taux de vacances de 3% alors que beaucoup de villes sont entre 10 et 20%.» La rue du Général-de-Gaulle est quasiment remplie, l’avenue du Cep le sera prochainement. Dans les quartiers, deux cellules sont en cours d’études et de future reprise à Racine, La Bruyère et Corneille sont occupés à 100%...
« Pour l’avenir de tous nos commerces, nous devons nous améliorer, innover, travailler ensemble, rassembler toutes nos forces pour l’avenir, pour favoriser les échanges entre commerçants et clients. Des idées vous en avez, nous en avons, construisons ensemble l’avenir ».