En décembre 2019, la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise (GPS&O) adoptera son Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi). Dans le cadre de l’élaboration de ce document, la dernière des six réunions publiques organisées par l’intercommunalité s’est tenue au centre de diffusion artistique (CDA) à Poissy, mercredi 23 novembre. Près de 250 personnes avaient répondu à cette invitation, des élus de Poissy et des villes voisines, mais aussi des associatifs et des habitants dont de nombreux jeunes.
Comme souhaitée, cette réunion a vu le public prendre la parole et largement évoquer ses désirs concernant le futur de ce territoire regroupant 73 commune depuis le 1er janvier 1996. Transport, logement, emploi, environnement constituaient les grands thèmes de cette soirée.
« Aujourd’hui je me félicite que nous prenions le temps d’imaginer ensemble la communauté urbaine que nous allons construire, car l’histoire avance et il est temps d’en être les acteurs et pas uniquement les spectateurs », a souligné le maire Karl Olive qui est revenu sur l’historique de la création de la communauté urbaine. « Quel sera notre futur à 10, 20, 30 ans… ? C’est à nous d’en décider. Faisons de notre territoire le champ des possibles. Construisons ensemble notre avenir !»
Philippe Tautou, président de GPS&O invitait l’assistance à s’exprimer : « Cette étape de la réalisation du PLUi n’était pas obligatoire. Je l’ai souhaitée pour mieux connaître vos attentes, vos objectifs ». Durant plus d’une heure, des avis et souhaits ont été émis déclenchants approbation ou suscitant débat.
Remarques et réflexions
- Un Orgevalais : « Nous devons profiter de la Seine. Créer des circuits vélos et piéton… ».
- Un Carrièrois : « Il faut changer les mentalités par la culture ».
- Un Pisciacais : « Nous devons devenir les acteurs de notre territoire. Trouver un équilibre entre les logements et les emplois ».
- Une collégienne de Poissy : « Plus de mixité est à mettre en place. Tout le monde doit se parler ».
- Un habitant de Tessancourt-sur-Aubette : « Cette communauté constitue une nouvelle couche du mille-feuilles administratif ».
- Un jeune Muriotin : « Les communes ne font pas rêver. Les transports sont un problème. Pour vivre dans cette région, il faut de l’emploi ».
- Une Orgevalaise : « Je ne suis pas d’accord avec cette communauté. Orgeval doit rester un petit village ».
- Sarah, une Pisciacaise : « Avec cette communauté, il y aura moins de clivage entre les jeunes ».
- Un Pisciacais, agent de la CU : « Mon association souhaite mettre en place une collecte de bio-déchets dans les lycées, un projet d’intérêt commun ».
- Une Pisciacaise : « J’ai habité dans quatre villes de GPS&O. Je constate que les déplacements sont difficiles. De l’insécurité existe ».
- Un agriculteur : « L’implantation des grands projets devra s’effectuer en fonction de l’agriculture. Le maintien de la campagne est important ».
- Une Pisciacaise : « Cette communauté ne doit pas faire oublier les problématiques locales ».
- Un Vernolitain : « Une urbanisation douce est nécessaire. Pas de passage en force au niveau des infrastructures routières ».
- Une Médanaise : « Il faut développer le transport fluvial ».
- Un animateur du quartier Saint-Exupéry : « Mettre l’accent sur les structures destinées aux jeunes s’impose. C’est l’esprit de rassemblement ».
Suite à ces diverses réflexions des membres de l’assistance, Philippe Tautou concluait la soirée en se félicitant promettant d’évoquer chaque grand thème lors de futures réunions publiques spécifiques. « Chaque problématique sera étudiée. Vous avez prouvé ce soir encore que le territoire de la communauté possède des potentialités ».
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