Dimanche 20 novembre, associations patriotiques, élus et Pisciacais étaient rassemblés devant la stèle de l’avenue du Cep pour honorer la mémoire du Maréchal Leclerc qui avec les hommes de sa division blindée, a contribué à libérer la France du joug nazi durant la Seconde Guerre mondiale.
« Souvenons-nous du Maréchal Leclerc ! Souvenons-nous de cet homme comme d’un grand homme. Un libérateur ! Un héros ! Un homme d’exception que le Général de Gaulle évoquera en ces termes : ”Enfants de France, rêvez d’être un jour des Leclerc. Apprenez ce que vaut une libre volonté française” », a déclaré le maire Karl Olive dans son discours, prononcé aux côtés de la conseillère départementale Elodie Sornay.
L’élu a évoqué le parcours remarquable du Maréchal de France (1902-1947) « des sables libyens au nid d’aigle d’Hitler en passant par Paris qu’il libère en août 44, à la tête de la 2e DB, et par Strasbourg libérée le 23 novembre de la même année. » Ce parcours est « une ode à la patrie, un formidable exemple de roman national, qui parle à toutes les générations. »
Et de rappeler l’épisode emblématique du serment de Koufra. Le 2 mars 1941, le colonel Leclerc, alors à la tête d’une colonne de 400 hommes, essentiellement Sénégalais, Tchadiens et Camerounais, vient de reprendre aux Italiens le fort de l’oasis de Koufra, dans le désert libyen. Il fait hisser les couleurs et prononce une allocution mémorable qui se clôt ainsi : “Nous sommes en marche. Nous ne nous arrêterons que lorsque le drapeau français flottera sur la cathédrale de Strasbourg.” Quatre ans plus tard, il tiendra parole.
Aujourd’hui, dans une France menacée par la barbarie terroriste, « à nous de prononcer le serment de Koufra. A nous aujourd’hui, de résister et de nous montrer à la hauteur de nos valeurs. A nous aujourd’hui, de vaincre l’obscurantisme et la folie meurtrière. Souvenons-nous de l’héritage du Maréchal Leclerc et soyons-y fidèles », a souligné Karl Olive avant d’entonner avec le public une vibrante Marseillaise au son de l’orchestre de la Lyre Amicale. Les musiciens ont interprété la marche de la 2e Division Blindée pour clore cette cérémonie d’hommage.
